7 jours après l’annonce de ma candidature, elles m’attendaient. Les femmes du quartier Avocatier ont souhaité que je prenne part à la célébration des « Femmes du 3e âge », organisée tous les 1er avril.
Je m’y suis rendu, pour honorer une promesse d’être à leurs côtés, mais surtout pour les remercier de leur mobilisation lors de la Conférence Abobo Connexion le 25 mars dernier.
Le rassemblement avec les femmes d’Avocatier a été l’occasion d’un dialogue direct. C’est nécessaire. Dans le processus de co-construction, il faut qu’on se parle, mais surtout… il faut qu’on s’écoute.
Le sujet, devrais-je dire les sujets, qui touchent les femmes sont au cœur de ce que nous voulons proposer pour la commune d’Abobo. Il faut que les femmes soient alphabétisées (y compris avec le numérique), il faut qu’elles soient sensibilisées (aux fléaux et aux phénomènes qui les touchent), il faut qu’elles soient protégées (contre toutes formes de violence), il faut qu’elles soient soutenues, qu’elles soient accompagnées dans leurs projets d’autonomisation. Il faut leur (re)donner leur place dans cette société.